Cela a fait l’effet d’une bombe : l’enquête du Newyorker détaillant le scénario mis en œuvre pour m’espionner a largement été repris par la presse française et internationale. Un dossier documenté montrant les méthodes peu glorieuses d’un État qui m’a mise sous surveillance ainsi que ma famille.
Une surveillance qui s’est traduite par plusieurs cambriolages, des filatures, l’interception de ma correspondance personnelle, comme le détaille l’article du Monde (lien ci-dessous).
Ces révélations m’ont affectée, c’est évident. Ce fut une période compliquée sur le plan personnel tant ces méthodes violentes ont eu un impact sur notre équilibre familial, mon humeur au quotidien. Au-delà de l’aspect affectif et personnel de l’affaire, il y a une dimension politique que nous ne pouvons pas éluder : comment est-il possible et de quel droit un État étranger finance une entreprise afin d’intimider une citoyenne française sur le sol français ? Les intentions étaient claires : atteindre mon client en me salissant, en cherchant par tous les moyens à me discréditer.
Cette rivalité connue, ancienne, entre deux États est somme toute assez classique, ce qui l’est moins c’est cette façon de faire, l’emploi de méthodes de voyou d’un État pour nuire à l’autre, par tous les moyens.
Ces procédés sont honteux et indignes, c’est pourquoi j’ai chargé mes avocats d’étudier toutes les suites à donner à cette affaire afin que la Justice dise le droit ; personne, nulle part ne me baillonnera ! C’est en conscience et avec loyauté que j’exerce passionnément mon métier depuis 10 ans, je ne demande que du respect pour moi et ma famille.
Je réitère donc ma volonté d’aller au bout de cette procédure, au nom des miens, au nom de notre liberté d’entreprendre sans prendre le risque de devenir la cible de malfrats. J’ai confiance dans la justice de mon Pays, cela prendra le temps qu’il faudra, je suis patiente.
Me contester, me détester, me calomnier, je me suis habituée; s’en prendre à ma famille, violer mon intimité, je n’accepterai jamais !